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Bâtiment, du fare à l’entreprise

Il faut un toit pour vivre, comme pour travailler… mais à quel prix ?  Le secteur du bâtiment fait partie des postes de consommation les plus énergivores. Il constitue ainsi un enjeu prioritaire de réduction des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre associées. 



Au sein de l’Union Européenne, le secteur du bâtiment (principalement le secteur résidentiel-tertiaire) est le premier consommateur d’énergie avec 40% de la production absorbée (soit 1,1 tonne équivalent pétrole par an et par habitant) devant les transports (25%) et l’industrie (23%).


Selon des chiffres donnés par le ministère de la Transition écologique et solidaire en France, en 2017 il consommait 45% de l’énergie produite en France, il émettait chaque année 123 millions de tonnes de C02, il était à l’origine de 27% des émissions de gaz à effet de serre. Construire 1m² de bâtiment émettait 1,5 tonne de C02.


En Polynésie française, le secteur du bâtiment constitue le deuxième plus gros secteur consommateur d’énergie (30 % du total), après les transports. Nombre de constructions tiennent peu compte de l’aspect environnemental.


Un bâtiment, quel qu’il soit, a une empreinte carbone, lié à l’émission des gaz à effet de serre, les GES. Ces émissions existent tout au long de la vie du bâtiment : construction dont la fabrication des matériaux, exploitation, rénovation, fin de vie.

La notion d'efficacité énergétique des bâtiments est devenue l'un des sujets stratégiques les plus importants du moment. Il s’agit de travailler à la fois sur les constructions neuves et sur les bâtiments existants.

Dans un souci de considération globale de l’environnement, il ne faut pas non plus oublier la production de déchets engendrés à la construction, la rénovation, le fonctionnement, mais aussi la pollution de l’air avec certains solvants, la pollution de l’eau…






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