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Pauline, exploratrice du monde et des soins

Une fois que l’on rencontre Pauline, on ne l’oublie pas. Son sourire est contagieux, son regard pétillant est aussi bienveillant qu’observateur. Pauline est une exploratrice du monde, des soins qu’elle peut apporter aux autres, et d’elle-même.


© Photo : Doris D. Photographie


Pauline Moriclet s’est lancé dans la palpitante aventure de l’entreprenariat en créant Ōrā Vibes, cabinet de réflexologie et naturopathie.


Le cœur avant tout

Il est des âmes qui se sont incarnées pour aider les autres à guérir. Nous en sommes tous conscients et connaissons immanquablement plusieurs personnes dans le domaine de la santé et des soins aux autres.


Pauline Moriclet est de ces âmes-là : celles qui aiment donner, accompagner, soulager, aider à guérir. Parfois, ces êtres donnent tant qu’ils se perdent en chemin, ne sachant pas toujours comment prendre soin d’eux.

Pauline ne fait pas partie de cette catégorie. Elle a toujours su rester alerte quant aux signaux envoyés par sa boussole interne. Lorsqu’elle reconnaît le message qui lui dit qu’il est temps de modifier quelque chose et elle part en exploration. Sa vie, Pauline la choisit. Ainsi, elle a exploré une bonne partie du monde, des autres humains en se dédiant à leur santé et, aujourd’hui, c’est elle-même qu’elle explore en se lançant dans une nouvelle aventure, celle d’Ōrā Vibes, cabinet de naturopathie et réflexologie.


Pauline Moriclet est infirmière depuis 11 ans. Sa formation, elle l’a assurée en deux temps. C’est une amoureuse, Pauline ! Elle a un cœur énorme, aussi grand et radieux que son sourire. Lorsque Simon part étudier dans le sud de la France, elle décide de suspendre ses études pour le suivre à Aix-en-Provence.


On avait 18 ans, mais je savais déjà que je ne pourrais pas vivre un an loin de lui. J’ai décidé de travailler en tant qu’aide-soignante pour joindre l’utile (un salaire) à l’agréable (vivre ensemble). Puis, j’ai terminé mon cursus en validant ma dernière année. J’ai pris mes fonctions d’infirmière, pendant un an, dans un service d’oncologie où j’ai adoré travailler. Cela a été une expérience puissante et riche pour moi.


L’oncologie, service accueillant les personnes atteintes de cancer, permettait à Pauline de joindre technicité des soins et relations humaines fortes. Car, pour Pauline, [VP1] le cœur compte avant tout. Avec son amoureux, la vie se profilait bien, selon les standards sociaux actuels en tout cas : la maison, la vie à deux, chacun un job épanouissant. C’est alors que Pauline entend sa boussole interne s’agiter…


Partir pour se réinventer

À 25 ans, je nous voyais nous encroûter, nous qui rêvions de parcourir le monde ! Alors, avec Simon, nous avons réfléchi à la meilleure option disponible pour nous à ce moment-là. Un voyage autour du monde semblait assez irréaliste, car nous n’avions pas les finances pour soutenir un tel projet, ne pouvant exercer que dans des pays francophones. Nous avons décidé de partir le plus loin possible de là où nous étions. Nous avions deux destinations potentielles et j’ai senti que ça devait être ici, à Tahiti. Je ne l’ai jamais regretté !


La réflexologie crânienne est un moment de détente absolue pour la personne qui reçoit le soin.


Pauline et Simon débarquent avec le strict minimum en Polynésie, il y a 10 ans, en 2014. En mode backpackers, ils galèrent un bon mois avant de trouver logement et travail. C’était drôle, car on était tout jeunes ! Mais je ne me vois pas le refaire, s’amuse Pauline. Elle trouve son bonheur à la clinique Cardella où elle effectuera des remplacements dans différents services. Un emploi stable qui lui permettra d’explorer la clinique et son fonctionnement, de découvrir des spécialités et d’apprendre.


L’année 2018 arrive rapidement, apportant son lot de transformations. Le couple accueille Mata’i, leur premier enfant. La boussole de Pauline clignote à nouveau : les amoureux se lancent dans leur tour du monde tant rêvé, Mata’i en porte-bébé. Une nouvelle fois, le couple part pour se réinventer.


 Sortir de sa zone de confort

Le moins que l’on puisse dire de Pauline, c’est qu’elle est courageuse. Elle sort continuellement de sa zone de confort, osant, croquant la vie à pleines dents, même si elle ne se rend pas toujours compte de sa valeur ni de sa force. Vivre sur un voilier ? Impensable pour elle avant Tahiti : j’ai le mal de mer, c’était inimaginable de devenir une voileuse ! Et puis, je m’y suis habituée, j’ai appris à conduire l’annexe, à vivre avec deux enfants sur un bateau, j’ai pris confiance en moi et aimé ce mode de vie.


Partir en tour du monde avec un bébé ? Même pas peur ! En février 2019, la joyeuse troupe laisse le voilier pour explorer l’Amérique du Sud, sillonner la France en camion, traverser l’Europe, découvrir l’Asie. C’était tellement facile avec Mata’i : tous les gens voulaient le toucher, se faire prendre en photo avec nous trois. Un bébé blond aux yeux bleus, tout joufflu, ça a fait craquer tout le monde ! Grâce à lui, nous avons pu entrer en connexion avec les habitants de chaque endroit que nous avons visité, se remémore Pauline. Patagonie, Albanie, Allemagne, Autriche, Monténégro, Bosnie, Croatie, Pologne, Grèce, Italie, Slovénie, Malaisie, Bornéo, Indonésie… Durant 1 an, la famille s’émerveille de la beauté du monde, chemine hors des sentiers battus. Le choix des étapes a été déterminé par le calendrier vaccinal. Il était impensable pour moi, infirmière, de passer à côté de ça pour mon fils. Donc, nous sommes parfois revenus en France pour faire des vaccins avant de reprendre la route. La fin du voyage est arrivée tellement vite, mais quelle belle aventure !


Les Moriclet reviennent sur Tupaia, leur bateau, le 15 janvier 2020, quelques semaines avant le confinement.

 Photo : Les tensions du crâne et du visage sont relâchées tandis que les énergies stagnantes circulent à nouveau.


 Ouvrir son cœur à plus grand

En 2021, Manutea vient agrandir la famille. Pauline s’octroie un an de congé parental pour accompagner son fils, et aussi pour se questionner sur son avenir professionnel. Car elle sent des petits grains de sable dans sa machinerie jusque-là bien huilée. Introspection et réflexions, nuits blanches et tétées. Pauline cogite, trouve et… ose ouvrir son cœur à plus grand !


J’ai commencé une formation en naturopathie. C’était très intense, pas tant dans le contenu des cours, car je suis habituée au jargon médical et aux contenus scientifiques, mais bien au niveau logistique, car les cours pouvaient se faire de nuit, tout comme les examens et j’avais repris le travail. Cet emploi du temps surchargé et décalé, j’ai dû le conjuguer à ma vie de mère de deux enfants en bas âge.


De gauche à droite : Pauline est concentrée, attentive à ressentir sous ses doigts les messages du corps. Réflexologie plantaire, palmaire et/ou crânienne. Pauline propose une offre complète afin de permettre au corps (et à la personne) de repartir sur de bonnes bases. La naturopathie et la réflexologie se marient parfaitement.


Malgré le rythme effréné, Pauline sait qu’elle a choisi la bonne voie, car ce qu’elle apprend a désormais du sens et résonne en elle. Encore plus lorsque, durant sa formation, elle a découvert la réflexologie. Quand elle a posé les mains sur les pieds de la personne lui servant de sujet, elle a compris que ce module du cursus de naturopathie allait prendre bien plus de place dans sa vie que prévu ! Aujourd’hui, à travers Ōrā Vibes, Pauline propose des soins autant en réflexologie qu’en naturopathie.


Je suis infirmière et je le resterai toujours. Être naturopathe n’efface pas ma vocation première, au contraire. Cela la renforce. Dans ma pratique, j’unifie les trois approches pour offrir un bilan de santé le plus complet possible et soulager les personnes du mieux que je le peux. J’avais besoin d’être d’abord infirmière pour me sentir légitime. La naturopathie vient plutôt en préventif et pour le biodécodage, la réflexologie (palmaire, plantaire ou crânienne) me permet de soulager les patients directement et efficacement. Je sens les tensions et je travaille en explorant les différents systèmes (sanguin, respiratoire…), de façon cartésienne suivant les protocoles infirmiers. Mon but a toujours été d’aider les autres, de leur apporter un soulagement, de les accompagner sur leur chemin de guérison.


 2023 fut éprouvante, 2024 est expansive

Pauline a obtenu son diplôme de naturopathe en 2023, après deux années de formation et tandis qu’elle accompagnait sa mère dans la dernière phase de sa vie. Je suis restée auprès de ma maman, en France, pendant 6 mois. Elle avait un cancer du pancréas très avancé et je tenais à être auprès d’elle. Je me suis occupée de ses soins tout en assurant mes examens, loin de mes trois amours, car les enfants et Simon étaient à Tahiti. Bien qu’ils soient venus me soutenir et voir ma mère une dernière fois, j’ai vécu des moments très intenses, seule.


Pauline a tenu le coup en prenant grand soin d’elle : Fleurs de Bach pour l’émotionnel, vitamines et minéraux, consommation de fruits et légumes, un sommeil de qualité… Maman est partie le 16 décembre. Je suis rentrée peu de temps après, endeuillée, épuisée, mais heureuse de l’avoir accompagnée. Je me suis félicitée d’avoir autant veillé à mon bien-être sur place car, de retour, mon corps a quand même eu besoin de décompenser.


Pauline est revenue avec plus que des souvenirs. En France, elle a pu mettre en pratique son savoir nouvellement acquis et, tandis qu’elle prenait soin de sa mère, elle a renoué avec le don de sa grand-mère. Mamie était magnétiseuse. Tout le monde venait la voir pour se faire soigner ! J’ai senti que quelque chose se débloquait dans mes mains lorsque je faisais de la réflexologie sur maman. Je ne souhaite pas aller dans la voie du magnétisme pour l’instant, même si je vois bien que le potentiel est là. J’ai besoin de tangible, de protocoles scientifiques.



Photo : Avec un regard infirmier, Pauline passe en revue les différents systèmes du corps.


Revenue début janvier auprès de sa famille, Pauline Moriclet a rapidement pris une patente et commencé à recevoir en consultation. Ōra Vibes est le nom qu’elle a choisi. ’Ōrā signifie « l’arbre banian » en tahitien. Il symbolise l’arbre de vie pour moi, précise Pauline. Ora veut dire « vivant, vivre... être guéri ». Vibes pour le côté énergétique et vibratoire, mais aussi pour les « good vibes », très importantes autant dans mon état d’esprit que dans ma pratique professionnelle.


2024 s’annonce pleine de promesses pour Pauline.

Elle a ouvert la porte de la cathédrale de son âme, ce qui lui permet de s’exprimer authentiquement à travers les soins qu’elle propose. Aujourd’hui, Pauline explore sa dimension intérieure, ses aptitudes à guérir, héritées de sa grand-mère, mais dans la sphère privée. J’aime mettre à profit mon expérience d’infirmière dans des séances de naturopathie et/ou de réflexologie. C’est sûr que j’ai une grande sensibilité dans mes mains et que cela est un plus en réflexologie, mais je ne fais pas de magnétisme, je reste sur des voies cartésiennes. Ainsi, dans sa pratique professionnelle, elle unifie les trois approches chères à son cœur : son regard infirmier, guidé par un protocole scientifique, le biodécodage et l’éducation à la santé qu’apporte la naturopathie, ainsi que le soulagement immédiat que procure la réflexologie.

 

Pauline a créé Ōrā Vibes avec tout son coeur. Elle adore accompagner les personnes vers la guérison et le bien-être.



À suivre ...

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