Boudés par les consommateurs du fenua à la suite de la covid, en raison sans doute de l’inflation, et contrairement à l’europe qui affiche des statistiques de consommation bio plus faibles qu’il y a 5 ans, les produits biologiques séduisent à nouveau. les producteurs, eux, n’ont jamais cessé d’y croire. ils se multiplient et se fédèrent.
En magasin, la tendance est nette. En 2020, 2021 et 2022, les produits biologiques ont été boudés. En 2023, les chiffres ont retrouvé le niveau d’avant-covid. Les consommateurs, toujours plus nombreux avant la covid, ont cependant revu la composition de leur panier de consommation, sans doute en raison de l’inflation.
Les distributeurs partent à la recherche de ces producteurs et accueillent tous ceux qui se présentent. Pour accompagner le déploiement de l’offre, les magasins généralistes ont intégré dans leur stratégie la valorisation du bio à l’aide de signalisation, d’espaces dédiés, de kakemonos. Il reste toutefois à résoudre un problème, à savoir la régularité de la livraison, à en croire Carrefour, « même s’il y a une amélioration significative ».
D’autres acteurs se mobilisent. En coulisse, les choses bougent. Un kit de publicité sur lieu de vente (PLV) et d’information sur lieu de vente (ILV) a été réalisé dans le but d’améliorer la visibilité des produits garantis Bio Pasifika dans les petites, moyennes et grandes surfaces en Polynésie Française. Financé par l’association Bio Fetia, il sera distribué gratuitement au cours de l’année 2024, aux distributeurs prêts à mettre en place cette visibilité.
À une autre échelle, un schéma directeur de l’agriculture (SDA) 2021-2030 a été adopté en 2020 dont l’objectif est d’augmenter les volumes de production issus de l’agriculture biologique pour atteindre 25 % de la demande du marché polynésien en légumes, fruits et tubercules à l’horizon 2030. Un plan ambition bio pour le fenua a été élaboré en 2021, grâce à une réflexion collective entre les différents acteurs de la filière biologique. Il détaille 62 actions.
Tavitat, un pogramme pour développer les productions vivrières traditionnelles
Au cours du 2d semestre 2022, la direction de l’Agriculture, en tant que chef de file, a construit un projet de démonstrateur territorial des transitions agricoles et alimentaires, présenté à un financement France 2030. Figurant parmi les lauréats, ce projet, intitulé « Transition agroécologique vivrière et agrotransformation » (Tavitat) a débuté depuis mai 2023
et se terminera à la fin du 2d semestre de 2024. Il vise à développer les productions vivrières traditionnelles de légumes ou fruits amylacés (taros, urus, bananes, patates douces) sur la base de systèmes de production biologique ou agroécologique à très faible niveau d’intrants.
Le démonstrateur territorial ambitionne l’intégration réussie de 25 % de produits vivriers dans la part des féculents servis en restauration collective scolaire sur chacun des dix sites pilotes mis en oeuvre dans les cinq archipels, puis l’essaimage sur dix autres sites à échéance 2029.
En 2022, sur la base du plan ambition bio, le SPG Bio
Fetia a élaboré son plan stratégique 2023-2028. Il a été rédigé en concordance avec les objectifs du SDA, dans le but de cadrer les actions de Bio Fetia. Objectifs : augmenter le nombre de garanties en Polynésie Française, promouvoir l’agriculture biologique, favoriser la montée en compétence des professionnels ainsi que les échanges techniques et soutenir les intérêts de la filière biologique, en relation avec les pouvoirs publics ou les autres organismes locaux et régionaux.
Les acteurs du bio
Un projet intitulé « Soutien des systèmes de commercialisation des produits bio locaux en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie », financé par la Communauté du Pacifique Sud dans le cadre du projet PROTEGE et porté par Bio Fetia1 en consortium avec Bio Calédonia et 4 cabinets de consultants, a débuté en avril 2023. Il prendra fin à la fin du 1er semestre 2024.
Il va soutenir techniquement les acteurs, en accompagnant de manière personnalisée les équipes de chaque dispositif de commercialisation et en facilitant les échanges d’expériences et de bonnes pratiques entre territoires voisins, au sein d’un réseau à former. Ce projet se décline en 3 étapes. D’abord, réaliser un état des lieux du système de commercialisation bio en Polynésie française, puis mettre en place des actions avec les acteurs des dispositifs de commercialisation pour améliorer leur fonctionnement, enfin, faire le bilan du projet en estimant l’impact des actions sur le système de commercialisation.
Les surfaces du Bio ont tripelé en 5 ans
2019 : 9 dossiers certifiés, soit 123 hectares.
2020 : 27 dossiers certifiés, soit 142 hectares.
2021 : 52 dossiers certifiés, soit 236 hectares.
2022 : 77 dossiers certifiés, soit 330 hectares.
2023 : 112 dossiers certifiés, soit 421 hectares.
Il s’agit bien de dossiers certifiés, car certains producteurs peuvent avoir plusieurs dossiers certifiés (production végétale, atelier de transformation, élevage de poules pondeuses, apiculture).
Les unités de production sont réparties sur les 5 archipels polynésiens : îles du Vent, 45 % ; îles Sous-le-Vent, 26 % ; Marquises, 7 % ; Tuamotu-Gambier, 10 % ; et Australes, 12 %. En 2021, un total de 411 tonnes de produits agricoles biologiques ont été commercialisées par les agriculteurs labellisés de Bio Fetia contre 257 tonnes en 2020, soit une augmentation de 60 % en 1 an.
En 2023, l’agriculture biologique (AB) représente moins de 2 % des surfaces agricoles de Polynésie (RGA, 2012).
L’état des lieux a été livré. Il a permis de dresser le profil des acteurs et, pour commencer, des producteurs et groupements de producteurs, qui sont au coeur du système de commercialisation.
En 2022, les acteurs de la production certifiés biologiques sur l’ensemble de la Polynésie étaient au nombre de 68. En 2023, un groupement d’agriculteurs bio (GAB) a vu le jour aux Raromata’i. Fin décembre, ce GAB a obtenu une autorisation d’occupation temporaire d’un hangar à Uturoa (qui appartient à la DAG). Des projets de coopératives bio à Moorea, Tahiti et Raiatea sont au stade de la création ou de la réflexion (union de coopératives à l’échelle du territoire, à l’échelle d’une communauté de communes à Tereheamanu).
D’autres projets de coopératives bio sont déjà en cours de structuration (coopérative de Hotu Ti’a no Teva i Uta).
Il existe également 14 transformateurs dont l’activité principale est la transformation, et 7 acteurs certifiés qui sont à la fois producteurs et transformateurs (huile vierge de coco, rhum, fruits séchés, confitures, taro ou potiron prédécoupés, jus, farines, des pains et pâtes à pizza ou encore du tofu).
Œuf, pain, noni, coco ...
La majorité des ateliers de production portent sur des produits végétaux. L’association SPG Bio Fetia est l’organisme de contrôle le plus sollicité par les opérateurs locaux puisqu’elle a garanti, en 2022,
69 % des surfaces et 81 % des unités de production bio.
Fin 2022, 5 élevages de poules pondeuses ont été garantis par le SPG Bio Fetia. Un atelier de boulangerie a également été garanti par le SPG en 2022.
Un certificateur par tiers a délivré une certification groupée (39 producteurs et 1 usine de transformation) pour la production de jus de noni.
L’Huilerie de Tahiti s’est engagée depuis 2022 dans une démarche de production d’huile brute de coprah bio. Les producteurs de monoï qui utilisent l’huile de coco raffinée s’engagent, eux aussi, dans cette démarche en 2023.
Le SPG Bio Fetia a également travaillé en 2022 sur un guide de lecture pour la production de vanille, car de plus en plus
de vanilliculteurs souhaitent se garantir, qu’ils soient sous ombrière, sous serre ou sur tuteurs vivants.
Toujours à la suite de l’état des lieux, il apparaît que les productions certifiées sont majoritairement issues du maraîchage, de la production de vivriers, de fruits, mais elles proviennent également des cocoteraies, de la canne à sucre, de la production de miel ou encore d’oeufs. Elles sont commercialisées via différents circuits : vente directe à la ferme ou en paniers, vente indirecte avec des intermédiaires.
Une association pour le maintien de l’agriculture paysanne (AMAP de Moorea) active a été identifiée, cependant elle n’est plus labellisée depuis 2023. Il existe deux coopératives spécialisées dans la vente de produits biologiques sur le territoire : le Marché Bio à Papeete et la SCA Bio Moorea. Il n’existe pas de grossistes ou de centrales d’achat spécialisés en achat-vente de produits biologiques locaux, mais certains grossistes ont développé dans leur catalogue une gamme biologique sur des produits importés et/ou locaux.
Sur les 20 supermarchés de Polynésie, aucun n’est 100 % bio, les rayons sont composés de produits biologiques majoritairement importés et de produits locaux.
Les grandes et moyennes surfaces semblent écouler la majorité du volume de production en fruits et légumes locaux de la filière biologique. Sur les 980 magasins d’alimentation mixtes et supérettes, 5 points de vente alternatifs 100 % bio ont été identifiés : 1 magasin de la coopérative, le marché bio (local et importé), 2 épiceries vrac (local et importé), 2 magasins (local et importé). Une épicerie ambulante vend des produits sans emballages et, si possible, bio locaux, à Moorea.
En revanche, aucun marché fixe ne propose que des produits biologiques, quelques rares agriculteurs bio ont un stand dans les marchés de Papeete et Uturoa. Le marché Matete Natura, organisé par l’association Papeete centre-ville, est le seul qui reste ponctuel et a initialement été créé pour proposer une offre exclusivement biologique mais, en réalité, seuls 1 ou 2 producteurs bio y participent. Trois autres marchés ponctuels jouent un rôle fédérateur important en Polynésie française et permettent à des agriculteurs bio de venir exposer leurs fruits et légumes (marché du terroir, foire agricole, minifoire agricole de Moorea).
La difficulté des agriculteurs bios à assurer la commercialisation de leurs produits et le manque de structuration de la filière (voir plus loin) est un des problèmes récurrents du bio. Depuis maintenant 4 ans l’implantation d’Elien permet d’assurer la commercialisation des produits biologiques. La plate-forme E’lien gère la collecte des légumes, tubercules, œufs et fruits bios chez les producteurs. Puis elle organise leur redistribution aux particuliers et, depuis 2023, aux restaurants qui le souhaitent, lors de ses tournées hebdomadaires.
Restaurant collective et un public toujours en marge
Côté restauration collective, il n’existe aucune obligation d’introduire des produits biologiques dans la composition des repas. Les acteurs (restauration scolaire : chefs cuisiniers, associations de parents d’élèves, directeurs d’établissements ; traiteurs ; hôpitaux ; services de l’administration) ne se sont pas saisis de la question du bio selon l’état des lieux mené dans le cadre du projet Soutien des systèmes de commercialisation des produits bio locaux en Polynésie française et en Nouvelle Calédonie. Ils représentent pourtant, par la taille des marchés, un maillon-clé du système de commercialisation. Certaines des 23 cuisines centrales se fournissent auprès d’agriculteurs certifiés bio. Par exemple, la coopérative de Hotu Ti’a no Teva i Uta a été spécifiquement créée pour approvisionner la cuisine centrale de Teva i Uta. Quant aux détaillants et restaurateurs, ils sont nombreux sur le territoire, mais encore peu impliqués dans la valorisation du bio. Seuls certains acteurs, plutôt des hôtels de luxe et des restaurants, font l’effort de proposer une carte qui promeut les produits locaux, et parfois même
biologiques.
Problèmes et enjeux
Dans le cadre du projet de soutien des systèmes de commercialisation des produits bio locaux en Polynésie française et en
Nouvelle-Calédonie, des problèmes ont été mis au jour. D’abord, la gestion de la commercialisation apparaît chronophage pour les agriculteurs. Par ailleurs, l’économie endure toujours le manque de structuration de la filière bio, ainsi certains producteurs bio subissent des pertes ou ne vendent pas leurs produits abîmés.
De fait, les producteurs écoulent difficilement leurs marchandises à un prix juste et rémunérateur pour eux en cas de surproduction. L’insularité, avec des producteurs répartis sur toute la Polynésie française, et un bassin de consommation essentiellement situé à Tahiti s’ajoutent au problème. Cela engendre une gestion et un coût supplémentaires pour le
transport des produits.
Les points de vente du bio sont variés (des supermarchés aux marchés de proximité, en passant par les points de vente alternatifs de produits en vrac et/ou biologiques), mais leur répartition n’est pas homogène (concentrée à Tahiti et proche de Papeete).
De nombreuses coopératives ont vu le jour, mais n’ont pas subsisté, par manque d’accompagnement, de subventions, qui leur auraient permis de gérer les organisations, et de formation à la gestion de groupement. À l’inverse, certaines coopératives ne fonctionnent qu’avec le bénévolat des membres dirigeants, car elles n’ont pas encore pris conscience de la
nécessité d’avoir des salariés dédiés à la bonne marche de la coopérative.
Il manque, de plus, une planification collective de la production pour ne pas souffrir de la concurrence.
L’information et la visibilité sur le marché du bio ne sont pas suffisantes, de même que les attentes du marché (espèces, variétés, volumes, prix). Les consommateurs enquêtés disent consommer peu de produits bio frais locaux en justifiant cela par un prix élevé, une trop grande distance à parcourir pour en trouver, une méconnaissance des points de vente.
La majorité des produits bio paraît captée par la grande et moyenne surface (GMS). Si l’option GMS représente un avantage pour écouler d’importants volumes, il y a des inconvénients : les retours liés aux invendus, la négociation des tarifs, la concurrence, le rayonnage à la charge des agriculteurs, les horaires de livraison très réduits, le paiement à long terme, les exigences concernant les volumes importants, la régularité et parfois le calibrage des produits.
Ces derniers, quand ils sont locaux et accessibles en grande surface, sont soumis aux règles de la grande et moyenne distribution, qui n’hésitent pas à privilégier la vente de leurs propres produits et instaurent des marges importantes. Selon l’étude, le manque d’identification des produits bio locaux via les GMS est factuel (éclatement de l’offre noyée au milieu du conventionnel et des produits importés ; manque de lisibilité, de visibilité et d’harmonisation) et les efforts de démarcation sont à fournir par les producteurs.
Le faible développement de la transformation bio limite le développement de la production et de la consommation, malgré le potentiel, notamment pour la restauration collective et l’hôtellerie. Les épiceries et autres points de vente alternatifs représentent des petits marchés, ils ne sont pas en mesure d’écouler une partie significative de la production des agriculteurs. Enfin, les armateurs ont des trajets de circulation indépendants des saisons agricoles et ne sont pas bien équipés en structures de stockage pour le frais/froid et au regard de la différenciation des produits conventionnels ou bio, pour permettre la coopération interîles.
À la lecture de cet état des lieux, il semble que plusieurs pistes restent à explorer pour développer le bio en Polynésie. Pour augmenter les volumes et faciliter la vente de ces derniers, il faudrait de toute évidence actionner plusieurs leviers.
Les produits Bio, 20% plus chers en moyenne
Dans le cadre du projet de soutien des systèmes de commercialisation des produits bio locaux en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie, les prix des produits bio ont été comparés aux prix des produits conventuels. Au-delà de la mise en évidence des écarts, cette comparaison a permis d’identifier les circuits de commercialisation les plus rémunérateurs pour la filière.
La comparaison a été effectuée sur 14 produits. Un relevé de prix a été fait auprès d’une trentaine de supermarchés, d’hypermarchés et de commerces spécialisés. Des producteurs ont communiqué leurs prix de vente en gros et leurs prix de vente directs. L’écart moyen entre les produits bio et les produits conventionnels est de +20,3 %. Il est de +18 % en excluant la salade (difficulté de comparaison en raison du poids non indiqué, vente au paquet ou à l’unité). Les magasins spécialisés présenteraient au consommateur un panier bio moins cher que les grandes surfaces.
Attention, l’écart moyen constaté masque cependant de fortes disparités selon les produits. Les écarts de prix s’établissent ainsi entre -4,3 % (oranges) et +90,1 % (pota).
Sur de nombreux produits, l’écart entre les deux catégories (bio et conventionnel) est inférieur à 15 %. Ce faible écart est notamment explicable par deux éléments : la réglementation des produits de première nécessité (PPN) qui s’applique indistinctement sur les fruits et légumes bio et conventionnels d’une part. D’autre part, la perceptibilité de l’écart de qualité par le consommateur joue et, lorsque la production conventionnelle est abondante, les prix des deux catégories tendent à se rapprocher. Une meilleure valorisation des cultures biologiques (et donc, une meilleure rémunération des producteurs), semble devoir passer par la possibilité pour le consommateur de distinguer de manière plus évidente les qualités respectives des deux catégories (notamment du point de vue de la santé et de l’environnement).
LABELS ET CERTIFICATEURS
Il existe par trois organismes de certification sur le territoire pour assurer la traçabilité du bio : le système participatif de garantie (SPG) Bio Fetia, délivrant le label Bio Pasifika, destiné à la valorisation des produits sur le marché local ou dans la région du Pacifique, et les deux organismes de certification Bio Agricert et Ecocert décernant des labels bio principalement pour des marchés d’exportation (européen, États-Unis…), mais également le label Bio Pasifika pour Bio Agricert.
Interview de Marc Fabresse, secrétaire général de la Chambre de l’agriculture et la pêche lagonaire (CAPL) et trésorier du SPG Bio Fetia.
Comment la CAPL participe-t-elle au développement de l’agriculture biologique ? « Nous défendons l’intérêt de tous les agriculteurs, néanmoins nous sommes tous, qu’il s’agisse des agents comme de la direction, sensibles au développement du bio tant au niveau de la production que de la transformation.
Nos agents, par exemple, sont désormais formés aux pesticides biologiques. Il n’y a plus, à une ou deux exceptions près, d’agriculteur qui soit contre le bio. Nous avons lancé les kits potagers solidaires, nous parlons très peu de pesticides dans les bulletins de la CAPL, nous faisons des campagnes de sensibilisation pour promouvoir les solutions nouvelles qui existent, notamment chez les serristes, nous mettons en place le paillage dans les champs d’ananas... C’est très positif. »
Quelles sont les pistes pour aller encore plus loin ?
« Des difficultés persistent sur certaines filières, comme c’est le cas pour la carotte. Nous n’avons pas encore trouvé le moyen de passer en bio cette production. Il n’y a pas de solution réplicable sur le territoire, pour l’instant. Il faut soutenir tous les gens qui passent plus de temps dans les champs pour faire du biologique. Tout cela va au-delà de la simple consommation, de l’utilisation ou non de pesticides. Il faudrait, dans l’idéal, qu’il n’y ait plus d’autre choix que le bio, il faudrait presque l’imposer. »
L’ensemble de l’état des lieux est disponible sous la forme de fiches de synthèse sur le site Internet de Bio Fetia : www.biofetia.pf. Réalisation : septembre 2023.
Vous souhaitez en savoir plus ?
Dossier à retrouver dans votre magazine Tama'a#30 - février 2024
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