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Un pas vers la lumière

De et avec Ode Létizia

Elle étudie depuis longtemps le fonctionnement des énergies, soigne depuis le milieu des années 1970. Elle partage son cheminement de développement personnel dans un ouvrage de 140 pages qui vient de paraître. Il est intitulé Un pas vers la lumière.



Le texte n’est pas nouveau. Il a même presque 20 ans. Mais Ode Létizia, l’auteure de cet ouvrage, a préféré prendre son temps. Cette radiesthésiste et thérapeute en médecine holistique a attendu la bonne fenêtre pour partager son cheminement de développement personnel, de recherche, et de compréhension de son être intérieur. « Ce livre a été écrit dans les années 2000 mais quand j’ai eu fini, corrigé, il était écrit sur papier, j’ai trouvé que ça ne correspondait pas à l’époque et que les gens ne comprendraient pas. »

Un sentiment qui depuis a évolué. D’abord la crise liée à la covid-19 a provoqué un « remue-ménage », il a fait ressortir pour tous et partout un certain nombre de choses. Puis Ode Létizia a senti une évolution dans les soins.


« J’ai vu une grande évolution, beaucoup de questionnements, beaucoup de difficultés à trouver des réponses et j’ai dit, c’est le moment d’éclaircir ce que les gens ne comprennent pas.

Avec son ouvrage, l’auteure apporte diverses réponses. Elle indique comment se connecter à la terre, en tout premier lieu. « C’est très très important. Si on n’a pas l’énergie de la terre, on n’a pas d’ancrage, pas de puissance. On peut avoir beaucoup d’idées, notre mental peut nous fournir des rêves, des plans, des projets mais ils ne se concrétiseront pas s’il n’y a pas l’énergie de la terre. Cette énergie nous propulse, nous construit, elle transmute la matière. Elle nous fait évoluer. »


Des exemples pour comprendre

Bien connue au fenua, Ode Létizia s’exprime en s’appuyant sur des exemples. Elle a cœur de partager son expérience. Elle se rappelle avoir toujours été là pour « donner ». « Ce que je fais de bon cœur », indique-t-elle. Elle constate que beaucoup de gens sont « marqués en profondeur par des histoires ». Elle propose des outils, pensées et explications pour les libérer. En près de 45 ans de pratique, Ode Létizia a soulagé, aidé, accompagné les résidents de Tahiti et des îles.

Elle dit avoir pris conscience de son don vers l’âge de 15 ou 16 ans. « Mais à cette époque-là, je l’ai refusé, il m’a fait peur. » Plus tard, alors qu’elle naviguait sur un bateau avec son mari et ses enfants, elle l’a mis en pratique. Elle raconte que ce jour-là, l’embarcation était loin des côtes. « Quand l’accident est survenu, j’ai estimé le temps qu’il nous faudrait pour nous rendre aux urgences à au moins deux heures. » Son fils, 4 ans, profitait de la journée. Elle était la première passée en famille sur le bateau. « Il sautait partout. » Soudain, il a posé le pied sur un tuyau d’échappement. Le cri a retenti tandis qu’une odeur de peau brûlée s’est répandue. Un cauchemar. « J’ai eu un réflexe de maman : j‘ai pris mon fils dans les bras, ai posé les mains autour de son pied et lui ai parlé tendrement, doucement pour le réconforter. » À bord, il n’y avait pas encore de trousse à pharmacie. Le bateau appartenant depuis peu à la famille.


L’enfant a crié de douleur un temps. Puis, selon Ode Létizia, ses pleurs se sont apaisés. « J’ai enlevé mes mains. » Mais les pleurs reprenaient. Soudain, tout s’est arrêté. L’enfant a quitté les genoux de sa mère et est parti gambader à nouveau sur le pont. « Je l’ai coincé sur la banquette, les pieds n’avaient plus rien, je ne savais même plus lequel avait été touché. »



Des soins jusqu'en 2020

En Polynésie, Ode Létizia a reçu jusqu’en 2020 de très nombreuses personnes. « Je soignais avec les mains qui se déplaçaient au-dessus du corps. Ce sont elles qui défont des nœuds. Il suffit de laisser faire, cela se fait tout seul. » Elle n’abandonne pas ceux qui lui ont fait confiance. Elle laisse ses petits-enfants assurer la relève. Eux aussi pratiquent des soins. Et il y a ce livre, comme un outil de plus.

À la base de tout problème, il y a selon Ode Létizia un manque d’énergie, « c’est elle qui rétablit ». Aussi, le soin commence-t-il toujours par cette étape, à savoir redonner de l’énergie et lui permettre de circuler. Sachant que celle-ci ne peut circuler qu’à la condition que « les méridiens soient libres ».

Dans son livre l’auteure explicite sa pratique. Elle livre des conseils pour prendre soin de soi : « Il faut aller vers la terre, vers la mer. On se branche beaucoup sur le père en regardant là-haut, le ciel, les énergies d’en haut. Les énergies d’en bas, ce sont les énergies de la mer, de la terre. C’est vers elles qu’il faut aller. » Elle écrit : « Je ne vous demande pas de me croire. Pour savoir si c’est possible : ESSAYEZ ».


Paix, réconfort, guidance

Son nom Létizia, signifie en latin « joie et lumière ». Par ce rayonnement, elle a « désiré apporter à ses patients le réconfort, la paix, la guidance, leur donner le plaisir de vivre en bonne santé, par les soins, les conseils, et les aider à progresser dans leur évolution spirituelle ». Ode Létizia indique s’être posé de nombreuses questions, elle a reçu des réponses qu’elle détaille dans les pages de son ouvrage.

Lorsqu’elle a pu elle-même émerger des « zones occultées », elle s’est sentie revivre avec une force nouvelle.


« Dès que nous mettons de la lumière là où règnent les ténèbres et l’obscurité, nous guérissons. »

Il faut une grande détermination pour aller dans les couches obscures du moi profond selon elle.

« Chaque strate éliminée nous apporte un peu plus de clarté. » Ces surcharges allégées, « nous passons au programme suivant. Il ne faut pas se leurrer, l’évolution n’est pas quelque chose de statique, nous progressons tous les jours. Nous grandissons, à chaque marche. Chaque marche gravie nous conduit un peu plus vers la lumière. »






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Dossier à retrouver dans votre magazine Tahiti Wellness #01 - décembre 2021




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