top of page

Bio, répondre à 25% de la demande en 2030

Un plan de développement du Bio se prépare, formalisant un certain nombre d'actions engagées et de projets annoncés pour atteindre 1⁄4 de la demande en Bio à l'horizon 2030. Aujourd'hui la production Bio représente 1 à 2 % du marché.



Dans son schéma directeur de l’agriculture 2021-2030, le Vice-président en charge de l’agriculture a inscrit la volonté du Pays de promouvoir et de prioriser la production durable. Le schéma directeur de l’agriculture (2021-2030) a été adopté à l’assemblée le 18 février, à l’unanimité.

Une partie est entièrement consacrée à la production durable et a pour objectif d’augmenter les volumes de productions bio pour atteindre 25 % de la demande du marché polynésien en légumes, fruits et tubercules tropicaux à l’horizon 2030. Sachant qu’aujourd’hui, la production bio représente 1 à 2% du marché.

Selon le Pays, ces objectifs ambitieux pourront se réaliser grâce à des outils techniques et financiers. Au-delà des aides financières majorées pour les porteurs de projets bio (voir encadré page de gauche), le Pays accompagne et subventionne le SPG Bio Fetia.


En parallèle et pour formaliser les actions et projets déjà engagés ou annoncés, un plan de développement du bio est en cours de finalisation. Il compte six grands objectifs : la multiplication par dix du nombre de producteurs, l’augmentation de la performance des productions, l’amélioration de l’accessibilité aux consommateurs, l’amélioration de la gouvernance de la filière. Un travail sur le respect des normes et logos est aussi prévu et un autre sur la promotion de ces mêmes normes et logos.

Les acteurs du secteur aimeraient lancer une grande étude de consommation du bio en Polynésie car, si le nombre de producteurs est connu, aucune donnée n’existe sur les consommateurs, leurs habitudes, leurs envies ou bien encore leurs connaissances sur le sujet.



« Nous souhaitons que le pays soit plus impliqué et mieux intégré dans le système de gestion »,

précise Philippe Couraud, directeur de la Direction de l’agriculture. La Polynésie est aussi engagée dans la mise au point d’un guide de lecture de la NOAB.




« Car, il n’existe toujours pas, ce qui laisse la place à des interprétations. Toute norme a besoin d’un guide de lecture qui sert par exemple aux organismes certificateurs, qui apporte des éléments pour nous permettre de progresser. »

L’agriculture biologique n’est pas seulement une histoire de techniques de culture, d’intrants, de contrôle. C’est tout un cadre théorique à mettre en place. Et cela demande du temps.


Des prêts pour se lancer Une convention tripartite a été signée en janvier 2021 (Pays, SPG Bio Fetia et banque Socredo) pour aider les agriculteurs bio. Ils pourront bénéficier d’un taux d’intérêt avantageux de 2,5 % pour la création ou le développement de leur exploitation agricole. Le montant maximum du prêt étant fixé à 15 000 000 Fcfp.







Vous souhaitez en savoir plus ?

Dossier à retrouver dans votre magazine Tama'a #17 - mars 2021

bottom of page