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Kauli Vaast, nouveau prince de Teahupoo


Kauli Vaast - Tahiti Magazines
Kauli Vaast © Ben Thouard

Pas encore âgé de 18 ans (il les aura le 26 février prochain), le surfeur tahitien Kauli Vaast s’est déjà assuré le respect de ses pairs en enchaînant les performances avec une régularité frappante depuis qu’il a été repéré à Teahupoo par Raimana Van Bastolaer, alors qu’il n’avait que 12 ans. Impressionnant par sa capacité à charger du gros et son incroyable polyvalence, Kauli a connu une formidable année 2019, marquée par une victoire dans les Trials de la Tahiti Pro et un second titre de Champion d’Europe Junior WSL remporté dans la foulée aux Açores, lui laissant entrevoir un avenir plus que prometteur… Rencontre.


D’où te vient cette passion pour le surf ? Quelles sensations te procure cette discipline et qu’est-ce qu’elle apporte à ta vie ?

Kauli Vaast : “D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours adoré la mer. Petit, j’étais toujours en train de me baigner, de surfer. Quand j’avais 4 ans, mon père, qui en faisait, m’a mis sur un longboard, j’ai glissé… et j’ai adoré ça. Aujourd’hui, franchement, pour moi c’est tout. Le seul bonheur que j’ai quand je rentre chez moi après l’école. En réalité, il reste peu de temps en dehors des cours, mais j’ai l’énorme chance d’avoir des copains qui surfent aussi. Et puis surtout, c’est quelque chose que je partage avec ma famille. On en fait tous et on est toujours ensemble. Sans le surf, je n’aurais pas la chance non plus de voyager comme je voyage, de rencontrer autant de personnes… C’est ma raison de vivre.”


Cette année, unanimement, tous les Boys de la Presqu’île, les autres champions tahitiens avec lesquels tu as grandi, se sont dit impressionnés par tes performances. A quoi dois-tu d’être si fort et si polyvalent ?

Je crois que c’est le résultat de mes engagements, de mes entraînements. Je vois ça un peu comme le karma. Ça a payé de me lever tôt, d’être toujours présent et de repousser sans cesse mes limites, grâce aussi, justement, à tous… [tu veux lire la suite ?… abonne-toi vite !]


Textes Virginie Gillet - Photo ©Ben Thouard



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