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Private Equity au-delà des marchés d'action

© Source : Parlons finance – Parlons Private Equity – Groupe Crystal


Aujourd’hui l’épargne sans risque ne rémunère plus et les marchés cotés deviennent tous les jours plus incertains. Les investisseurs doivent alors se tourner vers de nouvelles solutions pour rémunérer leur épargne financière. Pourquoi ne pas investir dans des sociétés non cotées prometteuses qui permettent d’espérer de belles performances ?



Dans un contexte où l’épargne sans risque ne rémunère plus et les marchés côtés deviennent tous les jours plus incertains, les investisseurs doivent se tourner vers de nouvelles solutions pour rémunérer leur épargne financière. Investir dans des sociétés non cotées prometteuses permet d’espérer de belles performances.


Performance et diversification

Connaissez-vous le Private Equity (ou capital investissement) ? Excellent moyen de diversification, il offre historiquement les rendements les plus attractifs, toutes classes d’actifs confondues. Les fonds d’investissement sélectionnés méthodiquement permettent en effet de doubler ou tripler le montant investi sous condition d’avoir une perspective de long terme. Cependant, il convient d’être vigilant au stade d’investissement étudié : investir dans une PME en forte croissance permettra de bénéficier d’une perspective de croissance plus élevée et d’un risque moindre que dans une start-up.

Les investissements dans les fonds de private equity ont longtemps été réservés aux investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension, etc.), mais il se démocratisent grâce aux fonds de capital investissement.


Un cadre d’investissement privilégié

Le Private Equity (ou Capital Investissement) est aujourd’hui porté par un contexte législatif et fiscal très favorable dans le but d’orienter l’épargne des Français vers l’économie réelle et soutenir le développement des TPE/PME puisqu’il propose des dispositifs et des véhicules spécifiques très avantageux pour les investisseurs. En effet, 600 milliards d’euros sont aujourd’hui déposés sur les comptes courants des ménages, 300 milliards sur des livrets A et 2 100 milliards sont investis dans des contrats d’assurance-vie et épargne retraite. Une partie de cette épargne, dirigée vers des activités locales, permettrait de consolider fortement le plan de relance ! C’est le but recherché de la loi pacte, par exemple, qui cherche à favoriser la souscription de fonds de Private Equity au sein des enveloppes d’assurance-vie. Théoriquement, il est possible depuis 2019 d’investir la moitié de son contrat d’assurance en Private Equity.


En revanche, les investissements en direct (ne passant pas par un contrat d’assurance-vie/capitalisation) bénéficient quant à eux de régimes de faveur fiscaux sous conditions. Il existe par exemple le report d’imposition suite au schéma de l’apport cession, ou encore l’exonération d’impôt sur la plus-value pour certains FCPR et FPCI « fiscaux ».


Comment apprécier ce risque ?

Comme tout placement, le risque est corrélé aux perspectives de performance. Le Private Equity offre un couple rendement/risque élevé et doit trouver sa place de manière intelligente dans une allocation d’actif. Le risque doit être ainsi pondéré par des investissements plus défensifs et liquides au sein du patrimoine financier, tels que du fonds en euros à capital garanti, des produits structurés au capital protégé à l’échéance et des allocations financières liquides sur les marchés côtés. Le Private Equity peut en effet représenter 10 % du patrimoine d’un HNWI (high net worth individual : patrimoine > 1M$) et augmenter exponentiellement au regard de la fortune. Il peut donc représenter pour certains UHNWI (ultra high net worth individuals : patrimoine > 30M$) jusqu’à 50% des actifs.


Exemple de secteurs concernés par le private equity, où vous investissez du capital par le biais de fonds de gestion.


Il convient alors de préciser que le spectre d’investissement est très large sur cette classe d’actif. Plusieurs secteurs peuvent être envisagés comme les services, la santé, la technologie, mais également l’immobilier ou l’hôtellerie pour les investisseurs préférant s’orienter vers des actifs tangibles. Ainsi, le groupe Crystal propose de vous accompagner dans la création de votre stratégie et de vous proposer des solutions adaptées à votre situation et vos besoins et sélectionnées rigoureusement.


Las des actifs financiers traditionnels proposés, certains investisseurs cherchent à donner du sens à leur patrimoine. Certaines solutions ont d’ailleurs le vent en poupe sur les marchés côtés, comme les fonds responsables ou à impact environnemental réduit (sous différents labels tels ISR, greenfin, finansol…). Cependant, le Private Equity demeure aujourd’hui le moyen le plus efficace pour investir de manière compréhensible et utile. Aussi, bien que le risque soit plus élevé, il est mieux appréhendé des investisseurs, sachant dans quelles entreprises les placements seront affectés.


Pour plus d’informations

Pour connaître les modalités de l’investissement, les meilleures opportunités choisies, le versement des plus-values, les frais de gestion, les parts des commissions et les avantages fiscaux, n’hésitez pas à nous contacter par mail à l’adresse contact@groupe-crystal.com


On recense 3 grands types de fonds private equity :

• Les FCPR (fonds communs de placement à risques), investis en titres d’entreprises non cotées en bourse au minimum à raison de 50 %.

• Les FCPI (fonds communs de placement dans l’innovation), investis en titres de sociétés innovantes non cotées en bourse à hauteur de 60 % au minimum.

• Les FIP (fonds d’investissement de proximité), investis dans des PME régionales non cotées en bourse à hauteur de 60 % minimum.


En private equity, les entreprises sont principalement non cotées et 80 % d'entre elles sont des PME dans des domaines tels que l'informatique, le médical, les biotechnologies, l'industrie, la chimie, le big data, l'informatique, les énergies propres ...


En résumé :

Le private equity (capital-risque ou capital-investissement en Français) consiste à prendre une participation dans une société non cotée en bourse, puis de la revendre avec une plus-value potentielle. Pour un particulier, intervenir dans le private equity est possible en investissant directement dans le capital d’une entreprise ou à travers un fonds spécialisé, solution la plus fréquemment adoptée.


Quelle utilité pour l’entreprise ?

Il s’agit d’apporter des capitaux frais en haut de bilan.


Et pour l’investisseur ?

Le private equity apporte potentiellement un rendement plus élevé par rapport aux classes d’actifs traditionnelles*. C’est aussi une opportunité de diversification patrimoniale. Le private equity place les investisseurs à l’écart des fluctuations des marchés financiers.


* Selon une étude publiée par Cliffwater en mai 2021, le Private equity aurait été la classe d'actif la plus performante ces dix dernières années, offrant un retour annuel moyen de 14,3%. De plus, cet investissement nécessite beaucoup moins de suivi qu'un portefeuille boursier ou immobilier. Enfin, les investisseurs y voient l'opportunité d'investir dans l'économie réelle aux côtés d'un expert en la matière.


Comment ça marche ?

Les participations engagées par le private equity, que l’on pourrait traduire non pas comme un capital risque (comme cela était le cas à l’origine des startups technologiques dans les années 1995-2000), mais comme un capital innovation, sont souvent acquises par des fonds d’investissement spécialisés, même si vous pouvez, si vous le souhaitez, vous engager en direct (mais vous connaissez notre position, à Investir à Tahiti, sur l’importance d’un conseil opportun). Ces derniers assurent conseil et gestion de votre investissement. Les managers de ces fonds d'investissement identifient les meilleures opportunités, les négocient aux meilleurs prix, les font fructifier et les revendent pour vous avec une plus-value.


Quelles entreprises sont éligibles ?

Les gestionnaires des fonds misent sur de jeunes entreprises innovantes, toujours dans les secteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication, mais aussi des sciences du vivant (biotechnologies, etc.), de l’électronique, des nouveaux matériaux ou encore des énergies propres. Il est tout à fait vrai, chiffres à l’appui, que l’espérance de gain peut être extrêmement élevée.


Ce capital développement reste toujours une participation minoritaire dans le capital de ces entreprises accompagnées pour devenir matures et rentables, qui vont ainsi financer plus rapidement leur développement ou doper leur capacité de production. C’est un effet de levier généralement payant pour l’entreprise à qui l’on apporte des moyens espérés, en renforcement parfois d’emprunts bancaires déjà sollicités ou obtenus. Quand ces fonds servent à aider une société en difficulté, dont le potentiel est identifié, on parle de capital retournement. Le fonctionnement est le même.


BON À SAVOIR : les FCPI et les FIP sont soumis à l’agrément de l’AMF et doivent être proposés par des sociétés de gestion également visées par cette institution.






Vous souhaitez en savoir plus ?

Dossier à retrouver dans votre magazine Investir à Tahiti #8 - juin 2021


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