Nutriscore : nouveaux calculs pour mieux comparer les produits
- 27 août
- 2 min de lecture
Le Nutri-score, mis en place en France en 2017, a vu son mode de calcul révisé en 2025. Objectif : aider davantage les consommateurs à faire des choix éclairés, notamment en leur permettant de mieux comprendre le composition des produits.
Son algorythme avait déjà évolué en 2021. Un comité scientifique regroupant sept pays d’Europe, dont la France, avait permis d’évaluer l’algorithme calculant le Nutri-Score et proposé des améliorations du mode de calcul pour les aliments solides (biscuits, fromage, plats préparés…). Elles permettront de mieux différencier leur qualité nutritionnelle au sein d’une même famille d’aliments et d’être plus cohérent avec les recommandations alimentaires des pays qui appliquent le Nutri-Score.
A partir du 16 mars 2025, les entreprises disposent d’un délai de 2 ans pour appliquer le nouveau Nutri-Score sur les emballages.
L’encadré « nouveau calcul » a été créé afin d’indiquer clairement les produits dont le score est calculé avec le nouveau Nutri-Score.
Les acteurs industriels ont la possibilité de l’apposer sur les produits qui utilisent le nouveau mode de calcul. Que change-t-il ? La perception de certains produits. Par exemple :
• les poissons gras sans ajout de sel ou d’huile seront mieux notés. Ils se classeront principalement dans les catégories A et B.
• certains fromages à pâte pressée comme l’emmental pourront atteindre une note C (contre D actuellement) en raison de leur faible teneur en sel et leur forte teneur en calcium.
• la teneur en acides gras saturés dans les huiles et matières grasses sera mieux prise en compte. Ainsi, les huiles végétales avec de faibles teneurs en acides gras saturés (olive, colza, noix, huile de tournesol oléique) seront désormais classées B (contre C actuellement) ;
• les produits préparés prêts à consommer comme les pizzas obtiendront globalement de moins bonnes notes ;
• les produits très sucrés, comme les céréales du petit-déjeuner sucrées, seront notés plus sévèrement, C souvent, contre A parfois actuellement.
• pour les charcuteries, comme le jambon industriel, la note reste sans appel : E.
