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VAE

Ecolo, silencieux, reposant

Texte : Alix Baer - Photos : ©DR fournisseurs

Sources : www.difag.fr - adopte-un-velo.fr - www.velo-electrique-attitude.com


Ces dernières années ont vu apparaître une véritable révolution dans le monde du cyclisme lorsque le vélo électrique, aussi appelé vélo à assistance électrique (VAE), a été proposé aux consommateurs. Le fenua n’est pas en reste, qui a vu les importations et les ventes de VAE exploser ces deux dernières années. InstanTANE a souhaité vous présenter ce nouveau monde de transport, entre équipements, sécurité, performances et fiabilité.

Un latiniste émérite pourrait s’étrangler de l’acronyme français pour Vélos à assistance électrique, puisque cette langue morte voyait dans « vae » l’expression du malheur. Aujourd’hui, c’est avec nettement plus de joie qu’on épèle ces trois lettres, promesses de balades, de courses folles, de mollets nettement moins meurtris et de courbatures joyeuses.

UN VÉLO QUI FAIT L’UNANIMITÉ

Le « vélo électrique » a eu 3 vies : sa première en 1936-1938, avec le premier modèle produit en série, un EMI/Philips (les premiers brevets sont américains et datent des années 1890 : le modèle de Hosea W Libbey, en 1892, fut d’ailleurs imité et réinventé par Giant cent ans plus tard !) ; dans les années 1970, coïncidant avec le mouvement hippie aux Etats-Unis et les premiers mouvements pré-altermondialistes en Europe ; enfin dans les années 2000 avec la prise de conscience environnementale et le rejet du tout-auto. Lors des 2 premières tentatives, le marché de l’automobile et des motos ont toujours fait refluer les vélos électriques dans l’arrière-cour des moyens de transport. Il semblerait que cette 3e tentative soit la bonne. Ainsi en Chine compte-t-on près de 145 millions de vélos à assistance électrique (près d’1 M en France en décembre 2018, où les VAE ont été vendus peu à peu depuis 1995, dont pas moins de 200 000 pour la seule année 2018). A Tahiti, près de 2000 exemplaires ont semble-t-il été écoulés depuis 2016, année où les premiers vélos électriques ont été importés. Partout dans le monde le succès de ce nouveau moyen de transport a été fulgurant.


Pourquoi un tel succès ? Parce qu’il semblerait que le vélo électrique n’offre que des avantages et ne souffre guère de critiques. Bien entendu, il reste à choisir le bon modèle qui vous conviendra et à éviter quelques pièges.

 

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QU’EST-CE QU’UN VAE ?

Prévenons d’emblée : un VAE reste un support très technique. S’il est proche du vélo classique, il est différent car équipé d’une batterie et d’un moteur. Ces deux équipements aideront le cycliste lors de ses efforts puisque le vélo électrique pourra produire à lui seul jusqu’à 90% de l’énergie nécessaire pour avancer. Ainsi, pour monter au Belvédère à Pirae ou à Moorea, vous n’aurez plus à vous mettre en danseuse pour avancer : il vous suffira simplement de pédaler confortablement pour atteindre le haut du col, en conservant votre souffle. Pour pouvoir être suffisamment alimenté, le moteur du vélo à assistance électrique aura besoin de la batterie qui elle, aura due être rechargée au préalable sur une prise électrique standard. Ensuite, lorsque vous aurez enfourché votre vélo électrique, celui-ci vous proposera une autonomie de plusieurs kilomètres.


Toutefois, selon vos besoins, vous pourrez choisir de désactiver l’assistance électrique du vélo ou au contraire, vous pourrez l’enclencher de nouveau. Bien entendu, les performances sont très variées d’un vélo électrique à l’autre, exactement comme cela peut être le cas des vélos traditionnels d’appartement, toutefois, le principe reste toujours le même.

UN VAE À PAPEETE

Le VAE procure une exceptionnelle liberté, sans avoir même besoin de parler des balades en famille. On peut d’un coup se déplacer partout dans le centre-ville sans craindre les embouteillages, en se fondant dans la vitesse de la circulation, tout en arrivant présentable à son rendez-vous… On peut sans souci se rendre de la gare maritime de Tahiti à l’aéroport de Faa’a sans efforts surhumains, sans craindre que le To’erau dans un sens

ou le Mara’amu dans l’autre ne découragent vos coups de pédale. Enfin, une fois arrivé à bon port, il suffit de trouver une petite place pour ranger (et attacher !) votre moyen de locomotion.


Pratique et gratuit ! En moins de mots : tous les avantages du vélo classique sans ressembler à Belmondo dans les Morfalous en fin de journée.


AISANCE, SANTÉ ET ÉCOLOGIE

En comparaison du VTT ou du BMX, le vélo électrique est un appareil qui offre un exceptionnel confort. La plupart des VAE sont dotés d’amortisseurs au niveau de la fourche avant ou au niveau de la selle par exemple. Plutôt sympa quand on n’a pas le postérieur de Votre impact écologique est neutre : pas d’émission de gaz à effet de serre, pas de pollution sonore, pas de pollution thermique qui aurait été liée au pétrole produisant l’électricité : en effet, un panneau solaire de 30 cm² suffit pour recharger un vélo à assistance électrique pour environ 5000 kilomètres.

Autre bienfait : prendre son vélo, même avec une assistance électrique, c’est quand même faire du sport.

Vous améliorer votre souffle, votre système cardiovasculaire et réduisez les risques d’accidents tels que les infarctus ou les AVC par exemple. Avec une pratique régulière, il se pourrait même que votre confortable bedon affirmant avec bonhommie votre réussite sociale ou un embonpoint problématique il vous sera même possible de redessiner votre silhouette pour retrouver celle de vos vingts ans. Et une chose est certaine, en pratiquant

le vélo à assistance électrique régulièrement, les résultats ne tarderont pas à faire leur apparition.



ROULER À L’ÉCONOMIE

Opter pour un VAE, c’est réaliser un investisse-ment très rentable. D’abord, le vélo électrique vous revient, mensuellement, 7 fois moins cher qu’une voiture, pour un investissement 10 fois moins onéreux (un vélo d’excellente qualité vous coûtera environ 400 000 F.) Dans de nombreux pays, les gouvernements ont créé

des aides qui incitent les citadins à franchir le pas. A Tahiti, cela n’est pas encore à l’ordre du jour, mais cela viendra : on ne peut aller contre le vent bien longtemps (sauf avec un VAE !).

Autre avantage et pas des moindres : plus de pleins d’essence. Soir une économie, pour les rouleurs moyens

(12 000 km / an), de 100 000F. C’est d’autant plus avantageux que la vitesse moyenne, à Tahiti, d’une voiture, est de 29 km /h sur une année. Le VAE ira donc quasi aussi vite, voire plus vite pour certains modèles.

Bon à savoir 95% des vélos électriques, grandes marques et petites marques confondues, sont fabriqués en Chine.

Quelles sont les différentes sortes de vélos électriques ?

LE VTC ÉLECTRIQUE, aussi appelé vélo tout chemin à assistance électrique. Idéal pour Papeete, se promener dans les îles, sur route ou chemins réguliers. La taille de cadre peut varier d’un modèle à un autre, et tant mieux, de façon à mieux correspondre à votre propre taille. Avec une selle confortable et un guidon haut qui privilégie l’ergonomie, il faut toutefois reconnaître à ces modèles un confort accru qui vous permettra de rester en position assise pendant des heures, en usage quotidien, sans jamais ressentir la moindre gêne.



LE VTT ÉLECTRIQUE,

un VAE solide et performant ! On quitte la route et

les pistes cyclables pour s’aventurer sur les pistes

plus accidentées.





Ces VAE sont solides et affichent une belle performance. Equipés comme des VTT classiques, suspendus ou semi-suspendus, mais alimentés par une batterie généralement Li ion, vous maîtriserez les sentiers escarpés avec des efforts moindres à fournir. le cadre en acier, dans la plupart des cas, est conçu pour pouvoir subir des années d’utilisations intensives sans jamais montrer le moindre signe de faiblesse que ce soit. Mape sur le ka’aku (ou cerise sur le gâteau, comme vous préférez), ces VAE tout terrain sont également très agréables sur route.


LE VÉLO PLIANT à assistance électrique, pour un confort d’utilisation optimal. Je vois d’ici les voileux sourire. Fiu de quitter la marina Taina à pied pour aller faire ses courses à Carrefour ? Fiu de prendre traverser le chenal de Moorea à Papeete et de faire tous vos RDV à pied ? Le VAE pliant est la réponse idéale. Il peut être stocké à bord de votre cata ou monocoque sans prendre plus de place que dans le coffre d’une smart. Une fois déplié, en quelques secondes, la corvée devient balade. On flâne, on prend le temps et… on entend le vini sonner :

« Quoi ? Déjà 3heures que je suis parti ? » Le tarif d’un VAE pliant est moindre qu’un VAE classique.


LE VÉLO DE VILLE à assistance électrique,

pour des déplacements urbains facilités. Plus urbain que le VTC, surtout au niveau des roues, il reste très pratique pour les trajets purement urbain (autrement dit sur route, mais sans grandes distances à parcourir). Ses performances sont remarquables, avec une puissance du moteur qui fait que chaque coup sur le pédalier ergonomique pédale vous propulse sans effort.

Un écran de contrôle sur le guidon vous permet de savoir en temps réel le nombre de kilomètres parcourus ou bien encore la niveau de batterie.


LE VÉLO DE ROUTE / COURSE ÉLECTRIQUE

Ce sont généralement des bêtes, tant ils sont puissants et maniables. Idéals pour des sportifs qui aiment

se rendre au bureau en battant des records de vitesse sans polluer (vous avalerez avec ce type de modèles quelques dizaines de kilomètres par jour sans les sentir. Utilisable en milieu urbain ou sur piste, un vélo

de course à assistance électrique peut dans certains cas disposer d’une autonomie record de plus de 100 kilomètres, de quoi vous défouler pleinement. Côté cadre, vous aurez également le choix entre un cadre alu,

un cadre en acier ou, pour les plus chanceux d’entre vous, un cadre en carbone.

Comment choisir son vélo électrique ?

Vous avez choisi votre type de vélo, il vous faut maintenant choisir votre modèle, en fonction de sa qualité intrinsèque, des équipements, des avantages, de votre budget et de votre style de vie. Si vous êtes plutôt du genre à vous déplacer sur de courts trajets en milieu urbain, alors un VTC électrique fera parfaitement l’affaire. À contrario, si vous aimez partir loin de chez vous et profiter des grands espaces, un VTT électrique vous sera plus adapté.

LE POIDS

Le poids est souvent laissé de côté, à tort. Il s’agit en réalité d’un critère de choix, qui pourrait être l’une des rares raisons de votre insatisfaction. Votre VAE doit être ni trop lourd ni trop léger. S’il est trop lourd (au-delà de 30 kilos), la batterie aura besoin d’avantage d’énergie pour le faire avancer, ce qui la fera s’user beaucoup plus rapidement. Pire, sans l’assistance (désactivée volontairement ou parce que la batterie est déchargée…) ce sera un handicap. Si ce poids est trop léger (en dessous de 10 kg, à moins qu’il ne soit conçu en carbone, ce veinard !), ce pourrait être un indice d’une qualité générale moindre de l’appareil.


LA PUISSANCE DU VÉLO ÉLECTRIQUE

Plus la puissance est élevée, plus l’appareil sera performant. Toutefois, il faut veiller à un juste équilibre. Pour simplifier les choses plus vous avez de tension (V), plus vous aurez l'impression de puissance. Plus vous avez d'ampère-heure (Ah), plus vous aurez d'autonomie. Attention, une trop forte puissance peut ne pas être adaptée à vos besoins, exactement comme si vous achetiez une Lamborghini pour effectuer de petits trajets en plein centre-ville. Calculez la puissance de votre vélo électrique : elle est exprimée en watts. Multipliez la tension nominale de la batterie (exprimée en volts) par l’intensité du contrôleur (exprimée en ampères-heures), vous obtiendrez sa puissance. Tous les vélos à assistance électrique sont limités en Europe à 250W.


Au-delà, la puissance est bridée électroniquement et le surplus de puissance se reporte sur une plus grande autonomie de la batterie.



LA BATTERIE DU VAE

La batterie est le cœur du vélo électrique, mais il s’agit également de l’accessoire qui coûte le plus cher. Celle-ci se doit donc d’être de la meilleure qualité qui soit, ce qui n’est pas toujours très simple à identifier. Vous vous en doutez, une marque ne vous dira jamais que la batterie qui est installée sur le vélo électrique qui vous est présenté est de mauvaise qualité. Toutefois, il existe quelques astuces très simples qui vous permettront de vous renseigner efficacement à ce sujet.


Tout d’abord, beaucoup de marques de vélos électriques telles que Haibike, Gitane, O2Feel ou bien encore Weebot par exemple font appel à d’autres marques pour développer la batterie ou le moteur. Par exemple Haibike fait souvent appel à Bosch tandis que Gitane préfère Yamaha. Bien évidemment, de telles enseignes inspirent la confiance.


Les types de batterie

Les batteries des vélos électriques représentent 30 à 50% du prix du vélo. La technologie de la batterie influence donc énormément la performance du VAE mais aussi son prix. Chaque type de batterie a une application spécifique, et présente des avantages et inconvénients. On distingue de nos jours 4 technologies majoritaires

de batteries : les batteries au Plomb, Ni-MH, Li-Ion, Li-Po.

LES BATTERIES AU PLOMB ne sont plus utilisées que sur des vélos électriques de premier prix. Elles sont moins chères mais aussi nettement plus lourdes et plus difficiles à recycler que les autres. D'une performance de plus ou moins 70Wh/Kgs, elles sont sensibles à l’autodécharge et aux températures négatives.

Leur durée de vie est en moyenne de 300 à 400 cycles de charge.


LES BATTERIES DE TYPE NI-MH, pèsent environ deux fois moins lourd qu’une batterie au plomb. Cette technologie est sensible à l’effet mémoire contrairement aux autres technologies, Plomb, Li-Ion ou Li-Po. Elles se recyclent bien mais ne supportent pas la surcharge et nécessitent un chargeur adapté. Elles sont sensibles à l’autodécharge. Les batteries Ni-MH supportent environ 500 cycles de charge.

LES BATTERIES LI-ION sont les plus utilisées. Elles pèsent également deux fois moins lourd qu’une batterie au plomb, n’ont pas d’effet mémoire et ont une performance supérieure aux batteries au plomb ou NI-MH. Elles se recyclent bien. Les batteries au lithium Ion supportent environ 1000 cycles de charge.

LES BATTERIES LI-PO pèsent environ cinq fois moins lourd qu’une batterie au Plomb et 2.5 fois moins qu’une batterie Li-ion et Ni-MH. Elles n’ont pas d’effet mémoire et ont une performance équivalente aux batteries Li-ion. Elles se recyclent bien. Les batteries au li-Po supportent jusqu’à 1500 cycles de charge.

Une batterie reste un élément chimique qui se détériore dans le temps. Suivez les recommandations des fabricants pour en prolonger la durée de vie.


L’AVENIR

En 2015 est né Alpha, le premier VAE fonctionnant à l'hydrogène et fabriqué en série. Ce vélo français se recharge en moins d'une minute pour une autonomie de 100 km, mais nécessite une station de recharge spécifique, de sorte que ces vélos sont réservés pour l'instant à des flottes d'entreprises.


Le prix du vélo électrique : de 200 000 F à…

Vous avez choisi votre type de vélo, il vous faut maintenant choisir votre modèle, en fonction de sa qualité intrinsèque, des équipements, des avantages, de votre budget et de votre style de vie. Si vous êtes plutôt du genre à vous déplacer sur de courts trajets en milieu urbain, alors un VTC électrique fera parfaitement l’affaire.

À contrario, si vous aimez partir loin de chez vous et profiter des grands espaces, un VTT électrique vous sera plus adapté.


L’acquisition d’un vélo électrique représente un certain budget, mais il faut le voir aussi en terme d’investissement, d’économie (et donc de rentabilité). Choisissez un vélo qui vous ressemble et qui corresponde à vos possibilités financières. Vous n’avez pas forcément besoin du dernier cri avec les dernières innovations pour l’usage que vous en ferez.

Les garanties et le SAV concernant le vélo à assistance électrique

La qualité du service après-vente. Autant vous prévenir d’emblée, c’est souvent le point faible des VAE, en tout cas en Europe : à ce niveau, vous trouverez de tout. Les vendeurs du fenua recommandés dans InstanTANE sont heureusement très professionnels. Choisissez-les.

Comment assurer son vélo électrique ?

Bel investissement parfois très coûteux, bel objet auquel certains malhonnêtes peuvent avoir envie de faire les yeux doux, prémices connus de la main basse ; moyen de locomotion aussi, qui plus est rapide et qui ne vous met pas à l’abri d’une maladresse (voiture éraflée) ou d’un accident… Vous l’aurez compris, votre VAE doit être assuré. Etudiez votre contrat multirisques habitation car il se peut que celui-ci vous offre déjà les garanties nécessaires. Bien entendu, passez au crible toutes les clauses qui pourraient exclure certaines protections comme le vol sur la voie publique par exemple. Certains grands groupes assureurs proposent une assurance pour le vélo électrique qui pourra couvrir entièrement votre appareil. Pour quelques euros par mois, vous serez donc protégé contre le vol, les accidents ainsi que les éventuels dommages que vous pourriez porter à autrui.



Achat aidé

En métropole, du fait qu’il s’agit d’un moyen de locomotion écologique, le vélo électrique peut faire l’objet d’une aide financière, sous certaines conditions, octroyée à la fois par la collectivité locale (mairie, département) et l’Etat. Le montant cumulé de ces deux aides reste le même, à savoir 200 euros (24 000 F) au maximum. A Tahiti, ce type d’aide n’existe pas. Avant de vous lancer dans l’achat d’un vélo électrique, n’hésitez donc pas à vous renseigner auprès de votre mairie afin de savoir si vous êtes exigible à l’obtention d’une aide financière pour l’achat d’un vélo électrique.

Légalement, qui peut conduire un vae ?

En Métropole, Le ministère de la Transition écologique et solidaire définit le VAE comme un cycle à pédalage assisté, jusqu’à 25 km/h. Certains constructeurs commercialisent toutefois des « VAE rapides », pouvant assister le pédalage jusqu'à 45 km/h. Ces véhicules sont considérés comme des cyclomoteurs ordinaires par l'Union européenne et par le code de la route français, avec les contraintes correspondantes. Dans ce cas de figure :

- ils ne peuvent être utilisés qu'à partir de 14 ans.

- le permis AM est requis pour les personnes nées à partir du 1er janvier 1988.

- le port d'un casque homologué est obligatoire.

- le vélo doit être muni des équipements obligatoires pour les cyclomoteurs :

indicateur de vitesse, feux stop, totaliseur kilométrique, rétroviseur, etc.

- l'immatriculation et l'assurance sont obligatoires.

- l'utilisation des aménagements cyclables est interdite.


Et à Tahiti ?

Le gouvernement a été pris de court par l’intensité et la rapidité du phénomène VAE. Début avril 2019, le projet de loi n’était pas encore adopté. La presse locale vous tiendra certainement informé des implications que la loi à venir aura sur les amateurs du pédalage assisté. Espérons que les encouragements à l’achat ne seront pas oubliés.


Choisir son casque

On ne circule plus à vélo en ville et sur route (je ne parle pas ici des pistes d’atolls où tous les jeunes se promènent la tête en l’air à l’air, ni des voies privées) sans casque. Ce n’est pas tant une question de légalité que de bon sens. Toutefois, se protéger la tête à vélo n’est pas si aisé que cela, si l’on regarde les derniers comparatifs édités par des organismes internationaux de protection du consommateur…

où l’on pourrait avoir quelques mauvaises surprises. En effet, les protocoles de test effectués en 2018 sur les casques vélo (30 marques différentes) révèlent qu’ils limitent les risques de fractures du crâne lors d’un impact

à 20 km/h. C’est une bonne chose.


C’est moins bon quand on s’intéresse aussi aux commotions cérébrales.


Or, lors d’un choc à 20 km/h, une commotion cérébrale semble inéluctable avec 80% des casques testés.

Sauf ceux que nous recommandons ici.


LES MEILLEURS CASQUES SONT : (prix de vente moyen 7 000 à 15 000 F / internet)







InstanTANE n°06 – avril 2019


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